Comment Chantal est tombée dans le patchwork !
Un jour, ma fille me dit : Maman, toi qui fais de l’encadrement, tu devrais te mettre au patchwork !
Le patchwork, oui bien sûr, mais cela doit être compliqué et puis, je n’ai pas trop le temps.
Je ne savais pas encore que le virus était sous-jacent.
Et puis j’ai déménagé . Je me suis installée en Dordogne, plus précisément au Bugue. Et je n’ai pas trouvé d’atelier d’encadrement. L’heureux hasard m’a fait connaître une charmante voisine (Marie-Carmen) devenue amie depuis. Je l’ai entendue parler de patchwork. Tiens, tiens, cela me dit quelque chose !
Où et quand ? Il me faut des contacts. Journiac ? Où est-ce ? Ah oui, c’est tout près.
Et bien, je n’ai pas regretté. Le virus est sorti de sa tanière. Je savais coudre, bien sûr , mais j’ai retrouvé ce que j’avais appris lors de l’encadrement, à savoir une technique exigeante doublée de pure créativité .
Et j’ai aussi découvert une équipe chaleureuse, conviviale, guidée par une enseignante chevronnée . Les travaux se multiplient, divers et toujours novateurs, que ce soit en patchwork, en broderie, en cartonnage. L’arrivée au cours est toujours un émerveillement quand on découvre la création et le travail de fourmi de chacune.
Avant, je collectionnais les beaux papiers. Maintenant, je chine les beaux tissus.
Et puis, confidence pour confidence, l’une ou l’autre a toujours une petite recette extra de gâteau, avec preuve à l’appui.
Le virus du patchwork à Journiac est un virus bon pour la santé , les neurones , l’épanouissement et la camaraderie.
Chantal